Les gestes barrières sont au cœur de l’actualité depuis la pandémie. La Réunion a démarré son dé-confinement progressif le 11 mai dernier. Un certain nombre de mesures ont été mises en place. Ainsi, tout un monde a été appelé à adopter les bons comportements dans les relations avec les proches, les collègues et les voisins. La base réside principalement sur le respect des gestes barrières. Également, le lavage des mains et le port du masque en constituant des éléments essentiels. Cependant, on peut se demander si leurs applications ont été bénéfiques pour tous et réalisées correctement. Ensuite, tout s’est-il déroulé sans difficulté? En un mot, il s’agit de voir si des problèmes n’ont pas été reconnus. Leur identification permet éventuellement de rectifier le tir pour des résultats meilleurs.
Pourquoi des gestes barrières?
La maladie du COVID-19 est contagieuse. Elle se produit deux jours avant les premiers symptômes. Ensuite, elle le reste plusieurs jours après. Avec la pandémie actuelle, les gestes barrières apparaissent comme étant assez simples à faire. Le virus ne circule pas tout seul. C’est l’homme en circulant qui en devient le porteur. En plus, certaines personnes portent le virus. Cependant, elles ne font apparaître aucun symptôme. Ainsi, elles ne savent même pas qu’elles pourraient être capables de transmettre à d’autres.
Face à une telle situation, des gestes faciles permettent de se protéger. C’est votre santé qui entre en jeu, ainsi que celle de votre entourage. L’objectif consiste donc à limiter au maximum la transmission du virus.
Quels sont ces fameux gestes simples?
Les premiers cas du COVID-19 ont été signalés à la Réunion à partir du 11 mai 2020. C’étaient des cas importés, transportés par des voyageurs contaminés à l’extérieur. Ceux-ci ont occasionné un début de propagation virale sur l’île mais relativement faible. Des cas secondaires liés avec des cas importés ont été identifiés. Plus tard, c’est le dépistage de cas sans aucun lien direct avec une zone de circulation active du virus ou un cas importé. Et c’est le commencement de la découverte des cas autochtones de la pandémie dans l’île.
Les gestes dits simples se rapportent aux mesures d’hygiène et de distanciation sociale. Il s’agit de:
– Se laver régulièrement les mains ou utiliser une solution hydroalcoolique
– Veiller à tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir
– Se moucher dans un mouchoir à usage unique, puis le jeter après usage
– Eviter de se toucher le visage
– Respecter une distance d’au moins un mètre avec les autres
– Saluer sans serrer la main et arrêter les embrassades
– Porter un masque quand la distance d’un mètre ne peut pas être respectée.
Les problèmes liés au respect des gestes barrières
Ces gestes sont –ils vraiment simples et faciles à effectuer ? L’expérience après plus d’un mois d’application a-t-elle prouvé le contraire à la Réunion? Tel est l’objectif des lignes qui suivent à travers quelques exemples assez précis. En effet, depuis le 23 juin, la vie au sein de la société réunionnaise a changé. Les restaurants, les bars et les écoles ont rouvert. La vie a donc repris doucement. Mais comme le COVID-19 circule toujours, il est par conséquent plus important de stopper la contamination.
La Réunion à la date du 18 juin a relevé 65 cas autochtones. Ce sont des Réunionnais contaminés ayant un lien indirect et sans aucun contact direct avec un cas importé. Pour la journée du 21 juin, l’île a encore enregistré un cas importé. Il est issu d’une évacuation sanitaire au titre de la solidarité régionale. Ainsi, toutes les mesures appliquées revêtent toutes leur importance.
Le lavage des mains facile à effectuer
Le lavage des mains est simple. Il est à exécuter plusieurs fois par jour à l’eau et au savon pendant 30 secondes. Ensuite, le séchage nécessite une serviette propre ou juste de l’air. Pour certaines places et quelques endroits, la non-utilisation de la serviette résout beaucoup de handicaps. C’est entièrement valable pour les écoles et les établissements scolaires. Cela concerne également les cas des entreprises. Même à la maison, cela facilite les multiples changements de serviettes.
En outre, le lavage des mains est exigé après toute manipulation d’un masque, quel que soit son type. De plus, c’est réclamé avant de préparer les repas, de les servir et de manger. Dans les snacks, bars, restaurants, hôtels et autres, c’est facile à appliquer. Le problème survient en ce qui concerne les travaux ménagers. Quant aux diverses utilités du lavage des mains, elles se justifient. Ainsi, le faire avant de sortir de chez soi s’explique d’elle-même et ne prend pas beaucoup de temps. Il est aussi impératif de faire après s’être mouché, d’avoir toussé ou éternué, rendu visite à une personne, pris les transports en commun et touché aux parties communes d’un immeuble. Tout cela est facile à pratiquer.
Seulement, certaines pratiques sont mal effectuées ou carrément non exécutées. Cela consiste surtout à se laver les mains à la sortie des transports en commun. En effet, une étude IFOP publiée en février 2020 a montré que moins d’un tiers des hommes le fait. Pour les femmes, elles représentent 42%. Cependant, dans les lieux publics, la prudence est de mise. Cela concerne principalement les toilettes, les boutons d’ascenseur ou les caddies de supermarché.
Le gel hydroalcoolique
L’usage du gel hydroalcoolique est plus effectif. C’est très pratique chez les enfants à l’école. En outre, il est utilisé souvent dans les cliniques et les hôpitaux, surtout entre deux visites. Il apparaît également très important et d’une grande aide pour tous les endroits où un point d’eau n’est pas disponible. Il offre aussi d’être facilement transportable sous forme d’un petit flacon. Cela facilite énormément le lavage des mains après les transports en commun ou d’autres activités. L’utilisation du savon et d’une serviette n’est pas toujours aisée.
Cependant, le gel hydroalcoolique présente quelques points faibles. Ainsi, il est dit que l’alcool élimine la plupart des bactéries et des virus collés à la peau. Cependant, il n’arrive pas à laver intégralement. C’est pour cela qu’il ne doit pas s’utiliser sur des sources souillées ou des plaies. De même, son usage excessif arrive à dessécher la peau. Celle-ci risque à la fin de se fragiliser face aux infections.
La distanciation sociale
La distanciation sociale se base sur la mise en place d’une distance de sécurité d’un mètre entre les personnes. Elle permet de ne pas être touché par les gouttelettes ou de la salive des autres. Le principe est appliqué et à respecter dans tous les lieux publics, les commerces et les transports en commun. Il vise surtout à diminuer le nombre de contacts entre éventuellement les personnes contaminées et les autres. Cela permet donc de réduire la propagation du coronavirus.
Dans la pratique en revanche, cette distanciation est difficile à appliquer ou même impossible dans de nombreux cas. Certes, c’est obligatoire. Au niveau des entreprises, pour pouvoir travailler elles doivent prendre de nouvelles mesures. Celles-ci sont nécessaires pour permettre aux employés de garder la distance réglementaire entre eux. Par conséquent, les entreprises incapables de fournir cette distance se trouvent obligées de fermer leurs portes.
Le secteur de l’hôtellerie et de la restauration subissent également les mêmes problèmes. Cela concerne la disposition des tables et de l’écart entre elles. Tout cela entraîne une baisse des recettes avec moins de visiteurs payants. C’est aussi vrai pour le commerce et les divers salons : coiffure, esthétique ou tatouage. Enfin, les établissements de l’enseignement ont dû résoudre le problème lié au nombre d’élèves par salle de classe.
Porter un masque
Le port du masque n’a pas posé de sérieux problèmes, même dans le cadre du dé-confinement. Au niveau des citoyens, les contraventions d’un montant de 135 euros restent appliquées à la Réunion.
Concernant les entreprises, le port généralisé du masque est considéré comme une possibilité, et non une obligation. Ainsi, l’usage de celui-ci s’effectue en dernier recours. Il fait suite à une absence d’une solution de protection collective. Des écrans physiques, un espacement des postes de travail ou un renouvellement de l’air dans la pièce sont concernés. Il suffit donc de respecter à la ligne les gestes barrières.
Au niveau des transports publics à la Réunion, la mise en place du port obligatoire du masque a été précédée d’une semaine de sensibilisation avant la verbalisation. De la sorte, l’application s’est déroulée sans heurts. Tout les acteurs ont pris part pour le respect des mesures sanitaires dans les transports en commun. Il s’agit des forces de l’ordre, policiers comme gendarmes. C’est ainsi que les fichiers d’attente des bus sont constitués de manière à respecter les gestes barrières.
Cependant, un problème d’ordre pratique est apparu pour certaines catégories de personnes. Cela concerne le problème de la buée sur les lunettes avec le masque. Seulement, cela a pu être réglé en étant protégé entre celui-ci et la peau. Il faut juste empêcher l’air chaud de la respiration de passer.
Quels gestes barrières font face à une suspicion de COVID-19?
L’objectif est de se protéger du COVID-19, mais aussi de préserver les autres. Par conséquent, des mesures sont à prendre face à des signes d’une éventuelle infection au virus. Ces symptômes peuvent être la fièvre, la toux ou des essoufflements. Dans ce cas, il est exigé impérativement de:
– Rester chez soi ou dans son lieu de confinement
– Eviter les sorties et les contacts avec des personnes fragiles
– Contacter le médecin traitant pour une prescription d’un test de dépistage du COVID -19,
– Porter immédiatement un masque.
Gestes barrières et COVID-19 à la Réunion en juin 2020
Le premier cas de transmission autochtone à la Réunion a eu lieu le 30 mars 2020. Il a été identifié dans un centre d’hébergement et de réinsertion sociale. À la date du 19 juin, la situation épidémiologique de la réunion fait état de 501 cas analysés. Ils comprennent 362 cas importés, dont 30 cas issus d’une évacuation sanitaire. Ensuite, 74 cas autochtones secondaires ont eu des contacts directs avec des cas importés. Enfin, 65 cas autochtones terminent la liste.
Aucune chaîne de transmission autochtone du COVID-19 n’est identifiée jusqu’ici. Ainsi, un regroupement éventuel de contaminants dans une commune n’existe pas. Aucune zone de risque ne se trouve à la Réunion. En conclusion, il peut être dit que les mesures barrières ont joué leur rôle partout dans l’île en plus du fait que l’île a été relativement épargnée par cette pandémie.
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